« Yes i did it »… l’expression fait cliché n’est ce pas! venez faire le toubkal avec @GEEKTIP, elle prendra une autre dimension.
L’ascension d’un mont de plus de 4000m d’altitude est aussi pénible que agréable, et une vraie leçon de vie et de dépassement de soi, surtout si vous êtes le genre de personne à abandonner au premier obstacle, à tout laisser tomber sur un coup de tête…ce périple est fait pour vous… vous en sortirez grandis.
La détermination de @rediam, la patience de @Said et l’empathie et la sympathie des guides vous laisseront sans voix et vous aideront à accomplir cette « mission » dans de meilleures conditions.
Voici ma petite histoire avec les grand et édifiant Toubkal,
Ayant grandi dans une région montagneuse, j’ai cru avoir les poumons adaptés à l’altitude et le manque d’oxygène, mais il faut dire que l’on ne compare pas 1800 a 4100m. Plus on s’approchait du sommet plus je ressentais un malaise que je ne saurai décrire, un mélange de haut-le-coeur, l’essoufflement et surtout surtout l’envie de tout abandonner… à ce moment la j’étais face à un dilemme, continuer malgré la douleur physique ou attendre gentiment dans un petit coin que le groupe redescende, car que la descente était encore plus compliquée que l’ascension…
Dépassée par mes émotions, mes larmes commencèrent à couler, j’ai pleuré de chaudes larmes, de peur, de fatigue et de souffrance psychologique, passant en revue tous les passages de livres de coaching ou de développement personnel que j’ai eu l’occasion de lire, dans l’espoir de trouver un brin de force.
Une seule expression surgit de ce tas d’idées entremêlées, « le mental d’aciers » une expression qu’on entend dans des émissions comme kho-lanta, puis la voix ferme de @rediam, pour qui l’idée d’abandonner était juste inenvisageable. Grace à lui, j’ai compris le sens de cette expression et je suis arrivée au sommet, les larmes aux yeux et l’estomac en miettes, mais la tête haute et le coeur chaud.
Some tips :
- Alimentation
Si, comme moi, vous avez un estomac fragile et la digestion lente, mangez le minimum possible durant tout le trajet, favorisez des repas riches en fibres et faciles à digérer, buvez abondamment pendant les pauses plus au moins longues et pas trop ou d’une traite en marchant, ça procure une sensation de satiété pas très agréable et un manque d’énergie. N’oubliez pas un pansement gastrique dans votre trousse de premier secours ( j’en ai pris un au sommet).
- La descente
Si la montée est physique, la descente est un peu compliquée, pour vous faciliter la tâche, prenez deux bâtons au lieu d’un seul afin d’éviter de glisser. Le glissage est un délit passible d’une amende, une tournée de jus pour tout le groupe, une loi imposée par les guides ?.
- Quelques douleurs
Si vous avez des douleurs lombaires, n’oubliez pas votre ceinture ou tout bondage pour n’importe quel traumatisme d’odre anatomique, par précaution. Personnelement je craignais une crise de lombalgie, j’en ai très souvent, mais à ma grande surprise, rien même pas une petite douleur.. par contre la descente a réveillé mon genou foireux et ma rotule instable.
- La musique est essentielle !
La musique, comme dans un cours de gym, est une grande source de motivation, surtout si vous n’etes pas trop bavard, comme moi.
- L’esprit d’équipe
Les petits groupes se formeront par affinité selon le rythme de la marche, c’est toujours mieux de souffrir en groupe que tout seul ?.
2 Comments
Article très inspirant, une expérience à revivre…
Bravo Mariam, à la prochaine aventure!
Rida
Bravo mariam et l’équipe geektrip est une équipe juste ouf?
Allah yahfadhoum et ca donne envie de le refaire avec eux.